Protoxyde d’azote, intoxications en hausse

254 signalements auprès des centres d’addictovigilance en 2020 contre 47 en 2019.

Communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », le protoxyde d’azote est de plus en plus détourné pour un usage récréatif chez un public jeune, avec des conséquences neurologiques parfois graves et durables, en particulier chez les consommateurs réguliers.
Une loi adoptée le 1er juin 2021 interdit désormais de vendre ou d’offrir du protoxyde d’azote à toute personne mineure, mentionne que les commerçants sont à même d’exiger une preuve de la majorité des clients achetant des cartouches de protoxyde d’azote et que lors d’achat sur Internet, les sites doivent mentionner cette interdiction de vente aux mineurs avant de procéder à tout achat de protoxyde d’azote.

Elle interdit également de vendre ou offrir ce produit dans les débits de boissons (bars, discothèques, soirées étudiantes, etc.) et de tabac.
La mention de sa dangerosité en cas d’inhalation devra figurer sur tous les conditionnements dans des modalités qui seront fixées par un décret en préparation.

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