La mesure de 7 indicateurs de qualité par la HAS montrent que :
- seules 21,3 % des personnes identifiées à risque de BPCO bénéficient d’un dépistage par spirométrie ou d’explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) ;
- 52,7 % des patients atteints de BPCO sont vaccinés contre la grippe, ce taux tombe à 33 % chez les moins de 65 ans ;
- les EFR ou une spirométrie annuelle chez les patients atteints de BPCO ne sont réalisées que pour 34,2 % des patients ;
- le suivi médical des patients dans les 7 jours après une hospitalisation pour exacerbation de BPCO n’est mis en place que chez 41,9% d’entre eux (avec des disparités régionales, de 29,3 % en région Pays de la Loire à 60,8 % dans les Hauts-de-France) ;
- le suivi par le pneumologue dans les 60 jours après une hospitalisation pour exacerbation de BPCO n’est réalisé que pour 30,9 % des patients ;
- le traitement de bronchodilatateur de longue durée d’action dans les 90 jours après une hospitalisation pour exacerbation de BPCO (traitement de référence) est poursuivi ou initié par 74 % des patients, et seulement 58% des plus de 85 ans ;
- les soins de rééducation dans les 90 jours après une hospitalisation pour exacerbation de BPCO ne sont mis en place que chez 31,1 % des patients (42 % chez les plus de 85 ans).
NB Ces résultats dépendent des pratiques des professionnels et aussi de l’acceptabilité par les patients de la maladie chronique et de leur adhésion aux soins, examens et traitements. Les variations régionales sont à interpréter au regard des pratiques des professionnels, de l’accès aux soins sur un territoire et de la politique régionale. Les travaux menés par la HAS sont une première phase qui devra être suivie d’un travail en région pour comprendre et mettre en œuvre des actions adaptées par l’ensemble des acteurs (ARS, assurance maladie, professionnels de santé, associations de patients).
